Bulletin Officiel du ministère de
l'Education Nationale et
du ministère de la Recherche
HS N°7 du 31 août
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www.education.gouv.fr/bo/2000/hs7/vol5scientlitt.htm
- vaguemestre@education.gouv.fr
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CLASSE DE PREMIERE
ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE
SÉRIE LITTÉRAIRE ENSEIGNEMENT
OBLIGATOIRE
A. du 9 -8-2000. JO du 22-8-2000
NOR : MENE0001925A
RLR : 524-6
MEN - DESCO A4
Vu L. d'orient. n° 89-486 du
10-7-1989 mod. ; D. n°90-179 du 23-2-1990 ; A. du 18-3-1999 mod. ; avis du CNP
du 18-4-2000 ; avis du CSE du 25-5-2000
Article 1 - Le programme de l'enseignement scientifique obligatoire figurant
en annexe une du présent arrêté est applicable à partir de l'année scolaire
2000-2001 en classe de première de la série littéraire.
Il annule et remplace à compter de cette date toute
disposition antérieure concernant cet enseignement.
Article 2 - Le directeur de
l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 9 août 2000
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
Enseignement scientifique
Série
littéraire
Nouveau
programme applicable à compter de l'année scolaire 2000-2001
PRÉSENTATION
Quelle que soit leur formation initiale, nos contemporains
auront en tant que citoyens, à participer à un nombre croissant de choix de
société dans lesquels la science est impliquée. Il est évidemment hors de
question de prétendre donner au lycée la maîtrise des connaissances
scientifiques impliquées dans ces débats : qu'il s'agisse de l'environnement ou
des manipulations génétiques, les problèmes sont trop difficiles, et en général
mal maîtrisés, dans leurs conséquences à long terme, par les scientifiques
eux-mêmes. Il est cependant possible de fournir, même à des élèves qui ont décidé
de centrer leurs études secondaires hors du champ des sciences expérimentales,
un certain nombre de clefs pour se repérer dans les enjeux de société à venir.
Concernant la série littéraire, ces clefs sont
essentiellement d'ordre terminologique. Les thèmes traités dans l'enseignement
scientifique doivent permettre, par l'examen de situations modèles, de donner
un contenu précis à un certain nombre de notions parfois complexes mais
incontournables pour la culture de notre époque. Il s'agit d'une première
approche qui doit également donner l'envie d'aller plus loin dans la
compréhension de ces sujets (ou d'autres qui relèvent de la même démarche) par
la lecture d'ouvrages ou de revues de bonne vulgarisation scientifique qui sont
maintenant largement disponibles.
L'enseignement scientifique qui suit est organisé en deux
parties : deux thèmes communs aux deux disciplines (sciences de la vie et de la
Terre, sciences physiques et chimiques), représentant environ les deux tiers du
programme, et un complément de thèmes propres à chacune des disciplines.
Le choix de thèmes communs aux sciences de la vie et de la
Terre et aux sciences de la matière (physique et chimie) vise à donner un sens
à la notion d'enseignement scientifique. Il s'agit moins de développer une
approche interdisciplinaire que de montrer comment, sur un même thème, des
approches spécifiques et complémentaires doivent être mises en œuvre.
Le programme relatif à ces thèmes, dans sa présentation
graphique, définit dans la colonne centrale les contenus relatifs à chaque
discipline, et propose en regard des activités en nombre suffisant pour que les
professeurs puissent choisir, en fonction de leurs goûts et des intérêts de la
classe, celles qui leur paraîtront illustrer le mieux les contenus du programme.
D'autres thèmes se prêtent plus difficilement à un double
regard disciplinaire. Aussi, les professeurs de chacune des disciplines
choisiront, parmi plusieurs propositions, un thème à traiter dans un cadre
strictement disciplinaire.
Les thèmes choisis doivent permettre d'apporter à l'élève,
outre les éléments de contenus et de méthode rappelés plus haut, les bases
d'une réflexion plus philosophique, par exemple sur la distinction entre
"monde réel" et "monde perçu", ainsi que des éléments sur
"la place et la responsabilité de l'homme et de ses activités dans le
monde".
Les deux thèmes communs aux deux
disciplines touchent aux bases du comportement de l'homme en rapport avec les
paramètres physico-chimiques de son milieu :
- la représentation visuelle du monde ; ce thème de
physique et physiologie intégrée montre les propriétés d'un des facteurs du
milieu (la lumière) en rapport avec le fonctionnement d'un système de réception
(l'œil) et de la représentation du monde que construit le cerveau ;
- l'alimentation et l'environnement ; ce thème comporte,
au plan biologique, trois parties : les besoins alimentaires, les paramètres de
la production qui doit permettre de satisfaire les besoins, et les conséquences
environnementales de certaines des pratiques agricoles ; à chacune de ces
parties est associé un contenu de physique et chimie qui lui est coordonné :
qualité et potabilité des eaux, quelques espèces chimiques présentes dans les
aliments, leur conservation vue sous l'angle des antioxygènes.
Le programme est complété par des thèmes au choix, strictement
disciplinaires, qui ont été sélectionnés parmi les nombreux sujets porteurs
d'intérêt pour les élèves. Ils permettent également de construire un savoir
argumenté et méthodologique.
• En sciences de la vie et de la Terre,
l'enseignant choisit un thème parmi trois propositions qui
abordent différents sujets de biologie fondamentale comportant des retombées
pratiques en termes de santé humaine et d'éthique :
- un thème portant sur le contrôle neuro-hormonal de la
reproduction et ses conséquences, de la régulation des naissances à la
procréation médicalement assistée ;
- un thème de génétique et biotechnologie qui poursuit une
démarche initiée en troisième et approfondie en seconde et qui comporte des aspects
allant du diagnostic prénatal jusqu'à une réflexion sur la médecine prédictive
;
- un troisième thème, plus conceptuel, porte sur
l'évolution (notions de parenté et d'innovation génétique). Il complète
partiellement les approches évolutives développées antérieurement en seconde et
permet de replacer l'émergence de l'homme dans le cadre de l'évolution des
espèces.
• En sciences de la matière (physique et chimie),
deux propositions de thèmes ont été choisies pour leur
importance dans l'environnement quotidien des élèves :
- enjeux planétaires énergétiques : il s'agit de présenter
les principales sources de production d'énergie et de comparer leurs avantages
et inconvénients respectifs, en particulier en termes de gestion des déchets
(déchets nucléaires et rejets liés aux combustions de carburants) ;
- physique et chimie dans la cuisine : ce thème, à
dominante plus chimique, se propose de montrer à l'élève qu'une cuisine est une
sorte de laboratoire. À travers un ensemble d'expériences concernant la
préparation des aliments, quelques processus physico-chimiques intervenant dans
un des cadres les plus familiers sont mis en évidence.
L'ordre des thèmes ci-dessus ne préjuge en rien de leur
mise en place annuelle laissée à l'appréciation de l'enseignant, de même que la
durée exacte pour l'enseignement de chaque thème (obligatoire ou au choix).
Cependant, la durée moyenne prévue est de 10 semaines par thème, également
partagées entre l'enseignement de physique et chimie et l'enseignement de
sciences de la vie et de la Terre.
Les pratiques pédagogiques associées à cet enseignement
doivent s'adapter au partage horaire entre les disciplines et à leur
coordination pour ce qui concerne les deux thèmes obligatoires. Elles se
déroulent en demi-classe à raison de 1h30 de travaux pratiques (ou TP-cours)
par semaine. Ces activités s'appuieront, partout où cela sera possible, sur les
techniques de l'information et de la communication (TIC).
L'ensemble de ces activités fait l'objet d'une évaluation.
ORGANISATION GÉNÉRALE
Deux thèmes obligatoires de dix semaines, communs aux deux
disciplines SVT - physique-chimie (7h30 de TP-cours en SVT et 7h30 de
TP-cours en physique-chimie)
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Un thème au choix de cinq semaines, propre à chacune des
disciplines(7h30 de TP-cours en SVT et 7h30 de TP-cours en physique-chimie)
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- Représentation visuelle du monde
- Alimentation et environnement
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En SVT,
ce thème est à choisir parmi :
- procréation
- du génotype au phénotype, applications
biotechnologiques
- place de l'homme dans l'évolution
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En sciences de la matière (physique
chimie),
ce thème est à choisir entre :
- enjeux planétaires énergétiques
- physique et chimie dans la cuisine
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Pour la première année d'application, année scolaire
2000-2001, et en vue de la préparation de l'épreuve anticipée de juin 2001 de
l'examen du baccalauréat, il est demandé aux professeurs de retenir, en
physique-chimie, le thème : enjeux planétaires énergétiques.
LA REPRÉSENTATION VISUELLE DU MONDE
La représentation visuelle que nous avons du monde
extérieur est le fruit d'une construction cérébrale à partir des signaux
lumineux que capte notre œil. Ces signaux lumineux nous parviennent, soit par
l'intermédiaire d'appareils optiques qui produisent des images intermédiaires,
soit directement, l'œil - appareil optique produisant une image sur la rétine -
écran. On analyse dans un premier temps les images formées par des lentilles
simples, puis on caractérise quelques défauts de l'œil ; enfin, on aborde
quelques notions relatives à la vision colorée. Dans sa composante SVT, ce
thème vise à donner quelques éléments de connaissance sur la formation et la
propagation du message nerveux. Il conduit à souligner l'importance des
phénomènes d'intégration qui participent à cette construction cérébrale. Il souligne
enfin que chaque cerveau est unique. En effet, bien que construit sur les mêmes
bases morpho-anatomiques et fonctionnelles dans une espèce donnée, le cerveau
diffère dans le détail d'un individu à l'autre, notamment en raison de la
plasticité neuronale qui se manifeste au cours de l'apprentissage et modifie
l'organisation des réseaux de neurones responsables de son activité. Ce thème
peut constituer une base concrète intéressante pour une approche ultérieure de
la différence individuelle de perception du monde en cours de philosophie en
classe de Terminale L.
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES EN SVT
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NOTIONS
ET CONTENUS
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ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES EN PC
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TP1 :
- Étude anatomique de l'œil par la dissection ou l'observation de sa
maquette.
- Mise en évidence de la formation d'une image rétinienne dans un œil décapé.
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SVT. L'œil : système optique de la formation des images
L'œil est limité par trois enveloppes emboîtées : la sclérotique, la choroïde, et la rétine qui se prolonge par le nerf optique.
Il comprend des milieux transparents (cornée, humeur vitrée, cristallin,
humeur aqueuse) qui rendent possible la formationd'images sur la rétine.
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Physique - chimie. Formation des images optiques
Un objet ne peut être vu que s'il émet de la lumière et
que celle-ci pénètre dans l'œil. Le cerveau interprète la lumière comme
sepropageant en ligne droite.
Les milieux transparents permettent la propagation de la lumière.
Une lentille modifie le trajet de la lumière.
Point-objet, point-image ; image d'un objet étendu.
Tout rayon optique issu d'un point-objet émerge de la lentille en passant par
le point-image correspondant.
Éléments caractéristiques d'une lentille mince : centre optique, axe optique,
foyer.
Construction géométrique de l'image, d'un petit objet-plan par une lentille
convergente.
Limites :
les relations de conjugaison (position, grandissement) ne seront ni établies,
ni utilisées ;
toute relation entre le rayon de courbure et la vergence est hors programme ;
les conditions de Gauss, les développements sur les aberrations sont hors
programme.
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TP1 ET TP2 :
- Reconnaître au toucher une lentille mince convergente d'une
lentilledivergente, par la déviation produitesur un faisceau de lumière
parallèle,par l'effet de grossissement ou deréduction des objets (plus une
lentille est bombée, plus elle est convergente).
- Notion de foyer image, de distance focale; détermination de la distance
focale d'une lentille convergente ; relation entre distance focale et
vergence.
- Obtention d'une image avec unelentille convergente. Taille, position, sens
de l'image.
- Observer une image agrandie et non retournée avec une lentille convergente
et une lentille divergente.
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TP2 :
- Observation et interprétation d'une coupe microscopique de la rétine.
- Mise en évidence du point aveugle (expérience de Mariotte).
TP3 :
- Détermination des champs visuels en lumière blanche et
en lumièrecolorée.
- Mise en évidence de l'adaptation aux faibles éclairements.
- Expérience de persistance des images rétiniennes.
- Enregistrement de la propagation de signaux électriques dans le nerf.
TP4 :
- Observation de coupes du cortex, d'électronographies de synapses.
- Analyse de films sur le rôle de neurotransmetteurs
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SVT. La rétine : les photorécepteurs rétiniens génèrent des
messages sensoriels
Structure des photorécepteurs rétiniens
La rétine est un tissu nerveux. La représentation visuelle du mondeest
dépendante de la diversité et des propriétés des photorécepteursrétiniens.
Les cônes et bâtonnets sont des cellules photoréceptrices dont la répartition
est variable suivant les endroits de la rétine.
Fonction des photorécepteurs rétiniens
La stimulation des photorécepteurs rétiniens par la lumière est à l'origine
du processus visuel. L'absorption des photons par les pigments rétiniens des
cônes et des bâtonnets est à l'origine du message nerveux sensoriel. Ce
processus se traduit en message nerveux destiné au cerveau.
Les bâtonnets sont les cellules photoréceptrices fonctionnelles enfaible
éclairement.
La rétine humaine comprend trois types de cônes ; chacun présenteun maximum
de sensibilité pour une longueur d'onde donnée. Ilsparticipent à la vision
des couleurs mais sont beaucoup moinssensibles à la lumière que les
bâtonnets.
Le message nerveux provenant de la rétine est propagé
par les fibres du nerf optique sous forme de signaux électriques.
Limites :
l'ultrastructure des cônes et des bâtonnets ;
l'analyse détaillée de l'activité électrique des cônes et des bâtonnets ;
la décomposition et la synthèse des pigments photosensibles ;
le rôle des cellules pigmentaires, des neurones bipolaires ;
horizontaux et ganglionnaires, ne sont pas au programme.
Les voies visuelles
Les messages nerveux véhiculés par les fibres du nerf
optique aboutissent à un relais cérébral connecté aux aires du cortexvisuel
occipital.
Les fibres du nerf optique communiquent avec le relais cérébral au niveau des
synapses par un message chimique. Toute perturbation du fonctionnement des
synapses sous l'action de substances chimiques a des conséquences sur le
fonctionnement des neurones.
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Physique - chimie. Œil réduit, défauts et corrections
Éléments optiques constituant l'œil ; formation de l'image sur la rétine et
nécessité de l'accomodation.
Punctum proximum et punctum remotum.
Défauts de l'œil. Principe de correction de ces défauts par association de
lentilles minces ou par modification de la courbure de la cornée.
Limites : myopie, hypermétropie et presbytie sont les seuls défauts
envisagés.
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TP3 :
- Construction d'un œil réduit avecune lentille convergente et une distance
fixe par rapport à un écran.
- Modélisation de l'accommodation du cristallin.
- Détermination approchée du pouvoir séparateur de l'œil.
- Détermination des distances maximale et minimale de vision nette.
- Anomalies de lavision (étude documentaire).
- Construction d'un œil réduit myope, hypermétrope.
- Détermination expérimentale de la longueur de l'œil réduit et corrections
optiques.
- Localisation des images formées, avant et après correction.
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Physique - chimie. Lumières colorées.
Couleurs des objets
Déviation des rayons optiques par un prisme. Domaine
spectral de la lumière blanche, IR et UV. Radiations monochromatiques.
Synthèse soustractive. Couleur des objets.
Couleurs complémentaires.
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TP 4 :
- Décomposition de la lumière blanche. Arc-en-ciel
.- Décomposition de la lumière émise par un filament incandescent à l'aide
d'un prisme ou d'un réseau.
- Recomposition de la lumière blanche avec une lentille
convergente ou deux prismes. Disque de Newton.
- Filtres colorés, synthèse soustrac tive. Spectre
d'absorption. Rôle de la lumière incidente sur la couleur des objets.
- Prolongements possibles :
Synthèse additive des couleurs primaires; activité documentaire sur le
pointillisme, principe de trichromie pour la TV couleur.
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TP5 :
- Observation et description d'un encéphale.
- Étude de documents d'imagerie cérébrale normale et pathologique concernant
la vision.
- Étude d'illusions d'optique.
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SVT. Le cerveau : un exemple d'intégration des signaux
Le cortex visuel comporte plusieurs aires qui répondent
de façon spécifique à des aspects différents du stimulus visuel
(couleur,direction du mouvement, reconnaissance des formes). D'autres aires
corticales participent à l'élaboration de la perception visuelle (cortex
temporal, pariétal...). Les différentes aires du cortex visuel échangent en
permanence des informations qui permettent une perception visuelle globale
des objets. L'organisation générale du cortex visuel est la même pour tous
(déterminisme génétique). Les apprentissages et les expériences acquises sont
à l'origine d'une organisation différente des réseaux de neurones corticaux
qui fait qu'aucun cerveau ne voit le monde exactement comme un autre.
Limites : le corps genouillé latéral et les structures
des aires corticales ne sont pas au programme.
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Physique - chimie. Apparences de la perception visuelle
Le cerveau joue un rôle dans l'interprétation de
l'information lumineuse reçue. Il est soumis à des illusions géométriques ou
liées au temps. Le dioptre et la réflexion sont choisis pour illustrer les
illusions géométriques ; les expériences de stroboscopie, les illusions liées
à la succession temporelle des images.
Dioptre, surface de séparation de deux milieux réfringents. Réflexion.
Conditions de transmission de la lumière dans un autre milieu réfringent.
Réflexion totale.
Principe d'observation d'un mouvement apparent ou d'immobilité apparente :
ralenti, projection cinématographique.
Limites : la relation de Descartes pour la réfraction est horsprogramme ;
toute approche quantitative est à exclureen stroboscopie.
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TP5 :
- Déviation d'un pinceau lumineux à la surface de
séparation air-eau, par une lame à faces planes et parallèles.
- Étude qualitative de la réfraction (milieux plus ou moins réfringents).
- Observation d'objets immergés dans l'eau, expérience du bâton brisé.
- Mesure approchée d'un indice de réfraction.
- Propagation de la lumière dans un milieu à indice variable.
- Détermination approchée de la durée de persistance des impressions
rétiniennes.
- Observation en éclairage strobo-scopique.
- Vision stéréoscopique et illusions d'optique.
- Dessin animé, construction d'un zootrope.
- Disque de Newton.
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ALIMENTATION ET ENVIRONNEMENT
Ce thème est une approche à la fois individuelle et
globale des problèmes de l'alimentation des hommes sur la planète. Il fait
ressortir les apports nécessaires au maintien de l'organisme en réinvestissant
des connaissances de la classe de troisième. Il permet également une étude des
déséquilibres de la consommation et de la production avec leurs incidences
individuelles (pathologies) ou collectives (en terme de santé ou d'atteintes à
la qualité de l'environnement par des pollutions chimiques, biologiques ou
génétiques...). Ce thème doit permettre de poser scientifiquement des questions
sur "Quels aliments pour nourrir demain six milliards d'hommes ?" en
considérant à la fois l'individu et son environnement proche et global. Une
interaction avec l'enseignement de géographie et de sciences économiques peut
être mise en place à partir de ce thème. Dans son versant physique - chimie, ce
thème permet de montrer l'activité de l'homme pour rendre un aliment (l'eau, en
l'occurrence) propre à la consommation. Le chimiste recense alors
qualitativement et quantitativement les espèces chimiques par dosages, et
élimine celles qui sont néfastes. On aborde également les techniques chimiques
de conservation des aliments.
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES EN SVT
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NOTIONS
ET CONTENUS
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ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES EN PC
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TP1 :
- Étude de la composition chimique de divers aliments.
TP2 :
- Élaboration et mise en œuvre d'un protocole de
dégustation permettant d'évaluer les préférences alimentaires.
TP3 :
- Utilisation de logiciels adaptés pour estimer la valeur du métabolisme
individuel et la couverture des besoins nutritionnels.
TP4 :
- Interprétation de documents (graphiques, textes historiques ou
d'actualité...) relatant les effets de carences alimentaires ou d'excès.
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SVT.
Comportements alimentaires et satisfaction des besoins
Choisir ses aliments
Les aliments comportent des substances minérales et
organiques en proportions diverses.
L'eau est un aliment essentiel.
L'appétence alimentaire nécessite la mise en jeu de plusieurs fonctions
sensorielles.
Évaluer ses besoins
La ration alimentaire dépend de plusieurs paramètres (âge,
sexe, intensité de l'activité, caractéristiques morphologiques et
physiologiques).
L'équilibre nutritionnel est à la fois qualitatif et quantitatif.
Analyser les conséquences d'une ration déséquilibrée
La prise alimentaire ne coïncide pas toujours avec les
besoins nutritionnels.
Les déséquilibres alimentaires, fréquemment liés au contexte
socio-économique, ont des effets néfastes sur la santé.
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Physique - chimie. Points de vue de la chimie sur quelques
aliments
Les eaux naturelles
Les eaux de source.
Composition chimique d'une eau minérale ; diversité.
Dureté d'une eau et conséquences.
Limites : l'écriture des réactions chimiques mises en jeu dans les dosages
n'est pas une compétence exigible.
Des eaux naturelles à l'eau potable
Le cycle de l'eau dans la nature ; enjeux planétaires.
Critères physicochimiques de potabilité.
Opérations de traitement d'une eau naturelle : purification.
Les oligoéléments
Les oligoéléments : présentation, ordre de grandeur des teneurs en minéraux,
sources, rôle, apports nécessaires ; différence entre
"oligoélément" et "macroélément"
.Limites : l'étude des macroéléments (Na,K,Ca,Mg et P) n'est pas
envisagée.
Les glucides
Hydrolyse, réaction de polycondensation de l'amidon, macromolécules, tests de
l'amidon et du glucose. Les principales étapes de la panification .
On se limitera à la présentation de l'amidon, du glucose, du saccharose et
du fructose.
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TP1:
- Tests gustatifs comparés sur des eaux de consommation.
- Approche de la "dureté" d'une eau (degré hydrotimétrique) par
action comparative d'une solution savonneuse (dans l'alcool).
- Mesure du pH.
- Dosage des ions chlorure ou des ions hydrogénocarbonate.
- Activité documentaire sur la composition des eaux naturelles.
TP2 :
- Visite d'une unité captation/purification.
- Réalisation d'une ou plusieurs opérations de purification : décantation,
filtration ; floculation, action du carbone actif, distillation d'une eau
salée, traitement par résine échangeuse d'ions.
TP3 :
- Mise en évidence, par un test chimique sur un extrait
naturel des oligoéléments présents dans un aliment.(ou sur un complément
alimentaire commercial).
- Dosage du fer dans le vin, dans les épinards (au choix).
- Activité documentaire pour les autres éléments : sources, besoins,
quantités, rôle.
TP4 :
Quelques réactions autour de l'amidon et du glucose :
- Mise en évidence de l'amidon et du glucose dans un aliment ; test.
- Hydrolyse acide (voie chimique ou enzymatique) de l'amidon (ou du
saccharose) : mise en évidence des produits.
- Polycondensation de l'amidon.
- Application à la compréhension de la fabrication du pain.
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TP5 :
- Construction d'une pyramide desbiomasses.
TP6 :
- Étude comparée des besoins nutritifs des plantes et des apports d'engrais.
- Exemple des cultures hors sol.
- Étude d'un exemple de pollution (engrais nitratés, pesticides...).
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SVT. Production alimentaire et environnement
Quantifier les productions alimentaires
La production végétale est à la base de la production
animale et d'une partie de la production humaine.
La production de la matière animale nécessite une production végétale
quantitativement importante.
Analyser le fonctionnement d'un agrosystème et ses conséquences
environnementales
Un agrosystème est un système déséquilibré dont l'exploitation intensive
nécessite un entretien.
Cet entretien permet de lutter par différents moyens contre les parasites,
les ravageurs et les plantes adventices.
L'apport d'engrais permet une productivité accrue.
Les conséquences des apports exogènes (engrais, pesticides) sur un
agrosystème induisent des "déséquilibres biologiques" et des
pollutions qui peuvent nuire à la santé humaine et animale.
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Physique - chimie. Conservation des aliments : les agents
antioxygènes
Effets du dioxygène de l'air et de la lumière sur certains aliments.
Rôle de la lumière dans l'oxydation des produits naturels : les radicaux
libres.
Limites :
l'écriture des réactions radicalaires et des réactions d'oxydo-réduction
n'est pas au programme ;
l'écriture des réactions chimiques mises en jeu dans les dosages n'est pas
une compétence exigible.
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TP5 :
- Recherche documentaire (lecture des notices de
composition alimentaire) ou expérimentale qualitative sur l'oxydation des
aliments.
Exemples : étude sur le rancissement des graisses, étude sur l'oxydation d'un
vin.
- Recherche d'antioxygènes dans des aliments par lecture des notices de
composition alimentaire.
- Dosage d'un antioxygène.
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PROCRÉATION
Ce thème a pour objectif de montrer que la connaissance
des étapes d'un processus biologique a permis d'agir sur le contrôle de la
procréation et de lutter contre les pathologies associées. L'accent est
particulièrement mis sur les rapports entre les activités cérébrales
(sensibilité du complexe hypothalamo-hypophysaire aux hormones sexuelles, facteurs
déclenchant ou inhibant la procréation) qui permettent d'envisager un niveau de
contrôle plus intégré en rapport avec les facteurs internes et externes. Ce
thème est d'une grande importance pour les adolescents, au regard des problèmes
de santé individuelle sous-jacents ainsi que des conséquences sociales et
éthiques qu'il évoque.
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
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NOTIONS
ET CONTENUS
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- Dissection de l'appareil génital de la souris.
- Observations microscopiques de coupes d'ovaires et d'utérus.
- Analyses d'expériences relatives au rôle endocrine des ovaires et au
contrôle exercé par le complexe hypothalamo-hypophysaire (vidéos,
logiciels...).
- Observations microscopiques de spermatozoïdes.
- Étude de la fécondation en s'appuyant sur des films vidéo
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Des processus biologiques contrôlés par des hormones
Cycle menstruel, cycle ovarien
Chez la femme, à partir de la puberté et jusqu'à la
ménopause, la physiologie sexuelle s'inscrit dans un cycle menstruel.
L'activité ovarienne est sous le contrôle du complexe
hypothalamo-hypophysaire dont le fonctionnement est contrôlé par l'ovaire
lui-même (rétro-contrôle négatif exercé par les hormones ovariennes) et par
des stimuli d'origine interne ou externe.
L'ovaire contrôle le cycle utérin, ce qui synchronise l'ovulation et la
réceptivité utérine à l'implantation de l'embryon.
L'augmentation pré-ovulatoire de la sécrétion des
œstrogènes exerce un rétro-contrôle positif sur l'axe
hypothalamo-hypophysaire et permet d'assurer le synchronisme entre la
maturation folliculaire et la commande hypophysaire de l'ovulation.
Limites : les sécrétions pulsatiles des hormones ne sont
pas au programme.
La production de gamètes mâles
Chez l'homme, la production des gamètes mâles est
continue de la puberté jusqu'à la fin de la vie. L'activité testiculaire est
sous le contrôle du complexe hypothalamo- hypophysaire.
Limites : l'étude des différentes étapes de la
spermatogénèse est hors programme.
Rencontre des gamètes
La rencontre des gamètes est conditionnée, au moins en
partie, par la qualité de la glaire cervicale.
La fécondation a lieu dans le tiers supérieur des trompes et n'est possible
que pendant une brève période après l'ovulation.
Limites : la description détaillée des phénomènes cytologiques de la
fécondation n'est pas au programme .
Début de la grossesse
Après fécondation et nidation, la sécrétion de l'hormone HCG par le tout
jeune embryon permet la poursuite de l'activité du corps jaune et, par
conséquent, la sécrétion de progestérone indispensable au maintien de la
muqueuse utérine au début de la grossesse.
Les tests de grossesse consistent à détecter cette hormone dans les urines.
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- Enquêtes sur les différents types de pilules contraceptives, leur
composition et leurs modes d'action ; enquêtes sur les autres moyens
contraceptifs.
- Films vidéo sur la surveillance de la grossesse.
- Enquêtes et débats sur les problèmes éthiques.
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Maîtrise de la reproduction
Régulation des naissances
La contraception hormonale féminine s'appuie sur
l'ensemble des connaissances sur le déterminisme hormonal de la physiologie
sexuelle.
La contraception hormonale masculine est encore à l'état de recherche. On ne
peut donc parler d'application médicale.
Outre la prise d'une contraception hormonale par la femme, le couple peut
utiliser d'autres moyens contraceptifs visant à empêcher la rencontre des
gamètes ou l'im plantation de l'embryon. En cas d'échec de la contraception,
l'interruption volontaire de grossesse (IVG) reste un ultime recours.
Aide médicalisée à la procréation
Le suivi de la grossesse :
Pendant toute la période de la grossesse, la femme et le
fœtus sont médicalement surveillés grâce à différents moyens d'investigation
(analyses sanguines, échographies et, si nécessaires, amniocentèse ou
choriocentèse...). En cas de dépistage d'une anomalie grave du fœtus,
diverses mesures peuvent être mises en œuvre, qui peuvent aller jusqu'à
proposer une IVG thérapeutique.
Infertilité et procréation médicalement assistée :
Les causes d'infertilité d'un couple sont diverses et
touchent aussi bien l'homme que la femme. Les dosages hormonaux fournissent
des renseignements sur l'activité des gonades et du complexe
hypothalamo-hypophysaire.
Différentes techniques médicales peuvent apporter une
solution (l'insémination artificielle, la FIVETE, l'ICSI).
Le développement de ces techniques nouvelles posent des
questions éthiques.
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DU GÉNOTYPE AU PHÉNOTYPE, APPLICATIONS BIOTECHNOLOGIQUES
Cette partie de programme s'appuie sur l'universalité de
structure et de fonction de la molécule d'ADN étudiée en classe de seconde.
Elle précise dans un premier temps les mécanismes biologiques assurant
l'expression de l'information génétique. Par la suite, à partir de quelques
exemples, elle appréhende la notion de complexité des relations entre génotype
et phénotype. Elle permet d'aborder une réflexion critique sur l'étude des
génomes et sur l'utilisation des biotechnologies, particulièrement d'actualité
dans le domaine biomédical et dans le domaine de l'éthique.
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
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NOTIONS
ET CONTENUS
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- Analyse de divers exemples : drépanocytose, phénylcétonurie ou
mucoviscidose, xéroderma pigmentosum, rétinites pigmentaires ...
- Observation comparative des séquences de différents allèles et des
séquences protéiques correspondantes, conséquences pour le phénotype
macroscopique.
- Analyse d'exemples de production de nouvelles protéines par transgénèse
intraspécifique, ou interspécifique (hormone de croissance, insuline, facteur
de coagulation...).
- Analyse de divers exemples : pigments des yeux de drosophile, albinisme,
groupes sanguins...
- Analyse de divers exemples : drépanocytose, phényl-cétonurie (effets du
passage de la phénylalanine vers le tissu cérébral, de l'alimentation...),
cancer (prédisposition familiale, rôle de l'environnement et de
l'alimentation).
- Étude d'un diagnostic prénatal.
- Débat argumenté en relation avec l'enseignement d'éducation civique,
juridique et sociale.
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De l'information génétique au phénotype - Applications
Des phénotypes à différents niveaux d'organisation du
vivant
Le phénotype peut se définir à différentes échelles : macroscopique,
cellulaire etmoléculaire.
La relation entre ADN et protéines
Les gènes sont des segments de la molécule d'ADN codant
pour des protéines.La séquence des nucléotides dans l'ADN gouverne la
séquence des acides aminésdans la protéine selon un système de
correspondance, le code génétique. Les pro-priétés des protéines dépendent de
leur séquence respective en acides aminés.
Ces protéines, en régissant la structure et les activités cellulaires,
contribuent à l'établissement du phénotype.
La modification du génotype d'un organisme par
transgénèse qui permet de produire de nouvelles protéines repose sur
l'universalité du code génétique.
Limites : seuls sont traités les exemples permettant l'acquisition des
notions d'échelle d'observation des phénotypes. On ne parlera ici que des
parties codantes des gènes.Les mécanismes de la transcription et de la
traduction sont hors programme.
Complexité des relations entre génotype et phénotype -
Applications
- Un phénotype macroscopique donné résulte de processus biologiques gouvernés
par l'expression de plusieurs gènes. La mutation de l'un seulement de ces
gènes peut altérer ce phénotype. Un même phénotype macroscopique peut donc
corres-pondre à plusieurs génotypes.
- La réalisation d'un phénotype macroscopique dépend de
l'interaction de plusieurs gènes entre eux et avec les facteurs de
l'environnement.
- Médecine prédictive et diagnostic prénatal ont pour
but de détecter la présence de certains allèles chez un individu
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PLACE DE L'HOMME DANS L'ÉVOLUTION
Le programme de la classe de seconde a permis de mettre en
place le concept d'unité du vivant. Ce thème a donc pour objectif de montrer
que la parenté entre les êtres vivants est le fruit d'une longue histoire
jalonnée d'innovations génétiques issues de restructurations des génomes. Il
permet de souligner l'antériorité de ces innovations génétiques aléatoires par
rapport à l'influence du milieu sur l'évolution, en montrant la contingence
entre évolution et sélection naturelle. Parmi ces innovations, certaines ont
conduit à l'émergence des homininés au sein desquels se place l'homme dont on
soulignera les spécificités culturelles. Dans le cadre de l'étude critique de
textes scientifiques fondateurs de théories de l'évolution, ce thème peut
trouver des attaches avec l'enseignement ultérieur de philosophie en classe de
Terminale.
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
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NOTIONS
ET CONTENUS
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- Utilisation d'un logiciel de phylogénie et de pièces anatomiques pour
établir les relations de parenté entre les vertébrés. Étude d'arbres
phylogénétiques.
- Établissement du calendrier simplifié de l'évolution des êtres vivants au
cours du temps.
- Utilisation d'un logiciel d'analyse génique et de la banque de données sur
les gènes des primates pour établir l'apparentement homme- chimpanzé.
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À la recherche de "l'ancêtre commun"
Chaque espèce est issue d'une longue suite de
générations au cours de laquelle les caractères qui la définissent sont
apparus à différentes périodes dans l'histoire de la terre. Ainsi, l'homme
est un eucaryote, un vertébré, un amniote, un mammifère, un primate, un
hominoïde et un homininé.
Par la prise en compte des caractères homologues et de l'état ancestral ou
dérivé de ces caractères, on peut construire des relations de parenté entre
les être vivants.
Les données moléculaires confortent l'idée que c'est avec le chimpanzé que
l'hommepartage l'ancêtre commun le plus récent. Cet ancêtre commun n'est pas
un chimpanzéni un homme. Il devait posséder des caractères appartenant à la
fois à l'homme et auchimpanzé. Parmi ces caractères figurent un répertoire
locomoteur incluant une certaine forme de bipédie et l'usage d'outils.
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- Utilisation de logiciels et de banques de données pour comparer les
séquences de gènes et mettre en évidence le polymorphisme des gènes
(antitrypsine,HLA).
- Comparaison de gènes, familles de gènes (globines,gènes homéotiques...).
- Comparaison des squelettes des australopithèques, de l'homme et du
chimpanzé en rapport avec la bipédie.
- Analyse critique de divers scénarios relatifs à la bipédie.
- Interprétation de données expérimentales en rapport avec la notion de
sélection naturelle (phalène du bouleau).
- Critique scientifique de textes d'inspiration ou d'expression lamarckienne.
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Les mécanismes de l'évolution
Les génomes des espèces sont des archives. Ils
permettent d'imaginer les événements génétiques moléculaires de l'évolution
qui ont conduit à des innovations, à leurdiversification et à leur
complexification (familles multigéniques, gènes chimères...) .
Ces innovations génétiques sont aléatoires ; leur nature ne dépend pas des
caractéristiques du milieu. L'évolution des génomes résulte d'un bricolage
moléculaire qui a conduit à faire du neuf avec du vieux.
Ainsi, l'acquisition de la bipédie dans la lignée humaine ne fait pas
intervenir une explication finaliste. À l'origine de la bipédie se trouvent
des innovations génétiques.
Elles ont dû affecter les gènes du développement.
Les conditions de l'environnement peuvent jouer le rôle de crible vis-à-vis
des nouveautés phénotypiques engendrées par les innovations génétiques
(sélection naturelle).
De ce fait, l'évolution dans la lignée humaine comme dans les autres lignées
peut être dépendante de changements dans l'environnement. Elle est
contingente.
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- Comparaison de crânes, d'endocrânes, de pelvis d'hominidés.
- Observation d'objets caractéristiques des culturesdes hominidés.
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Émergence du genre Homo
Diverses caractéristiques morpho-anatomiques et
comportementales contribuent à définir le genre Homo (volume et
morphologie crânienne, bipédie, fabrication d'outils, vie sociale et
culturelle).
La découverte de traces d'activité et de restes fossiles fait remonter de
plus en plus dans le temps l'apparition du genre Homo.
L'analyse génétique des populations humaines suggère
qu'elles dérivent toutes d'une seule population d'Homo sapiens. Les
données fossiles indiquent que celle-ci a pour origine géographique le
Proche-Orient ou l'Afrique.
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PHYSIQUE ET CHIMIE DANS LA CUISINE
Ce thème permet de développer un regard de scientifique
sur des activités quotidiennes et universelles, celles liées à la préparation
des aliments. A travers les trois sujets retenus, à savoir les changements de
phase, la préparation des émulsions et le lavage, il s'agit de montrer que la
pertinence des concepts de la physique et de la chimie n'est pas confinée au
laboratoire, et que leur utilisation offre une vision nouvelle sur les
processus les plus familiers.
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
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NOTIONS
ET CONTENUS
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TP1
- Expériences mettant en jeu un mélange réfrigérant
glace + sel ; réalisation d'un sorbet ...
- Expériences qualitatives mettant en évidence le caractère cryogénique d'une
évaporation.
- Mise en évidence des variations de la température d'ébullition en fonction
de la pression.
- Étude de documents sur les techniques de conservation utilisant les
changements d'état : réfrigération, congélation, lyophilisation.
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Physique dans la cuisine : les changements d'état et leurs
applications en cuisine
Solidification, fusion, ébullition, sublimation.
Réfrigération et congélation ; fusion et évaporation.
Ébullition et cuisson sous pression ; cuisson à la vapeur.
Lyophilisation : sublimation.
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TP2
- Recherche expérimentale des conditions physico-chimiques (nécessité de
composés tensioactifs, influences du mixage et de la température) permettant
la réussite d'une émulsion culinaire.
- Élaboration d'une recette d'émulsion s'appuyant sur l'étude précédente.
TP3
Exemple de sythèse d'un matériau biodégradable : synthèse de polylactate,
film amidon glycérol, etc.
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Chimie dans la casserole
Les émulsions
Rappel sur la structure de l'eau.Structure simplifiée des lipides.
Composés tensioactifs, partie hydrophile et partie hydrophobe.
Formation de film, de micelles.
Application à la compréhension de la fabrication d'une émulsion : mayonnaise,
sauce béarnaise, sauce hollandaise, chocolat chantilly...
Recherche d'emballages comestibles
Exemples de matériaux biodégradables.
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TP4
Mise en évidence de la tension superficielle de différents liquides :eau, eau
salée, liquide vaisselle, liquide lessive, huile...
- Fabrication d'un savon.
- Activité documentaire sur l'industrie du savon.
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Chimie et lavage
Tension superficielle. Propriétés des détergents.
Mode d'action d'un savon. L'industrie du savon.
Différentes catégories de détergents. Biodégradabilité.
Limites : l'écriture et le mécanisme de la réaction de saponification
nesont pas au programme.
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ENJEUX PLANÉTAIRES ÉNERGÉTIQUES
Ce thème permet de donner quelques éléments objectifs
concernant la production et la consommation d'énergie dans le monde. On
soulignera que les choix de société en cette matière comportent une évaluation,
toujours incertaine, des risques attachés à chaque technique mise en œuvre et
des effets à long terme, étant entendu qu'il n'y a pas de choix sans risque.
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
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NOTIONS
ET CONTENUS
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TP1
Mise en évidence des produits des combustions complète
et incomplète d'un hydrocarbure.
Mise en évidence des produits de la combustion du bois.
Activité documentaire sur le pot catalytique, sur l'effet de serre, sur la
destruction de la couche d'ozone...
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Les énergies fossiles et la pollution atmosphérique
Ressources énergétiques ; sources d'énergie fossile.
Les produits de combustion du gaz naturel, du bois, du charbon, du fuel, de
l'essence.
Les principaux polluants atmosphériques : origine, effets, remèdes.
Limites : l'écriture et l'exploitation quantitative des réactions de
combustion des hydrocarbures n'est pas exigible.
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TP2
Recherche des conditions électromagnétiques permettant la production d'une
tension électrique variable.
Analyse documentaire sur les différents types de centrale.Visite d'une unité
de production électrique.
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Production d'énergie électrique dans une centrale
Sources de champ magnétique, lignes de champ.
Principe de l'alternateur.
Sources énergétiques, transformations énergétiques, les différentes formes
d'énergie.
Limites : aucun calcul sur la force électromotrice induite ne doit être envisagée.
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TP3
À l'aide d'un compteur, mesurer l'absorption des
radiations par des écrans d'épaisseur variable.
Activité documentaire ou exposé sur les différentes parties de la centrale
nucléaire.
TP4
Recherche documentaire sur :
- la production d'énergie électrique en France, dans l'Union européenne, dans
le monde ;- le rayonnement et la santé ;
- les accidents survenus dans les centrales ;
- sur les enjeux planétaires énergétiques.
Utilisation de logiciels.
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Sécurité dans les centrales nucléaires et gestion des déchets
Composition du noyau, isotopes, notion de fission.
Effets biologiques de la radioactivité, radioprotection.
Radioactivité ; courbe de décroissance radioactive, période.
Gestion des déchets radioactifs et sécurité des centrales.
Limites : aucun calcul d'énergie de liaison ; aucune utilisation de la loide
décroissance d'un radionucléide ne sont exigés.
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RECOMMANDATIONS PÉDAGOGIQUES
Ce texte précise les intentions pédagogiques et
scientifiques du programme ainsi que les conditions de sa mise en oeuvre.
Des informations scientifiques complémentaires et des
démarches pédagogiques possibles destinées aux enseignants sont proposées par
le groupe technique disciplinaire de sciences de la vie et de la Terre. Elles
sont consultables à partir de l'espace lycée du site www.cndp.fr sous
l'intitulé "Commentaires du programme" .
Objectifs et organisation
Cet enseignement scientifique porte sur les deux
disciplines : sciences physiques et chimiques (PC) et sciences de la vie et de
la Terre (SVT). Le programme comporte deux thèmes obligatoires communs aux deux
disciplines, et un thème spécifique de chaque discipline à choisir parmi trois
propositions en SVT et deux propositions en PC.
Au moyen de quelques exemples, cet enseignement vise à
donner à l'élève des connaissances de base et des éléments de démarche
scientifique nécessaires à la compréhension critique de certains problèmes de
société. Il s'agit donc d'un programme à dominante culturelle.
Méthodologie
L'enseignement scientifique comprend 1,5 heure
hebdomadaire en classe dédoublée. Le programme est bâti sur quinze semaines par
an, soit un volume horaire total de 22h30 pour chacune des deux disciplines. Il
doit être réparti régulièrement et en alternance sur l'année pour permettre la
coordination des enseignements.
L'enseignement est dispensé sous forme de travaux
pratiques intégrés dans une progression pédagogique. Les travaux pratiques ont
pour objectif de permettre à l'élève de saisir l'importance d'une démarche
expérimentale dans la progression des connaissances, sans pour autant lui faire
acquérir des compétences techniques spécialisées. Ils lui permettent d'acquérir
des connaissances et d'appréhender quelques problèmes scientifiques de manière
concrète et motivante.
En physique - chimie comme en sciences de la vie et de la
Terre, chaque séance a un objectif précis de contenu et de pratique. Il
apparaît souhaitable qu'une partie initiale de chaque séance soit consacrée à
la présentation du sujet, réalisée quand celui-ci s'y prête, sous forme de
questionnement. La partie centrale de chaque séance devrait être réservée à la
pratique expérimentale réalisée par les élèves. Enfin chaque séance devrait
être conclue par une mise en commun et une analyse des résultats et des
observations, une synthèse et une conclusion.
L'organisation de la partie expérimentale peut être
variée, soit classique, soit sous forme de travaux tournants, soit sous forme
de situations différentes réparties entre binômes.
Les professeurs peuvent choisir une progression pédagogique
différente de l'ordre de présentation du programme mais ils doivent évidemment
coordonner leurs enseignements entre les deux disciplines pour les thèmes
obligatoires.
Évaluation
L'évaluation a pour objectif de révéler les connaissances
et l'aptitude au raisonnement acquises par les élèves, notamment, à partir de
la pratique expérimentale. Les exercices d'évaluation accompagnent la
programmation annuelle. Ils permettent au professeur de proposer à chaque élève
les remédiations nécessaires.
Les évaluations devront tenir compte des modalités
retenues pour l'épreuve anticipée du baccalauréat qui seront définies par
ailleurs.